jeudi 28 août 2008

Et tant...


C'est très long ces siècles ouverts
noyés dans des nuits de sanglots
où le ruisseau ébloui éclabousse
les ténèbres d'écorce
de cire

et de sel

Brisés
à demi-mots
revoir aux premières lueurs
l'âme ouverte

Qui aurait pu la reconnaître
dessinant dans l'air
le temps d'une berceuse

seule

Une danse étonnée froisse les heures
de l'insomnie
aux doigts ténébreux
dans l'ordre des nuits

C'est bien trop long
les pages s'occupent d'une fin
l'indifférent
parfum humide
de tes maux tressés
sur la mémoire du jour

J'ai envie du cri de tes rides

de toi
immortels
restons encore irréels
et
disparaissons

Glacés
par vent
de nos récits
sombrons page par page

Pendus

© .ds.

.

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