C'est très long ces siècles ouverts
noyés dans des nuits de sanglots
où le ruisseau ébloui éclabousse
les ténèbres d'écorce
de cire
noyés dans des nuits de sanglots
où le ruisseau ébloui éclabousse
les ténèbres d'écorce
de cire
et de sel
Brisés
à demi-mots
revoir aux premières lueurs
l'âme ouverte
à demi-mots
revoir aux premières lueurs
l'âme ouverte
Qui aurait pu la reconnaître
dessinant dans l'air
le temps d'une berceuse
dessinant dans l'air
le temps d'une berceuse
seule
Une danse étonnée froisse les heures
de l'insomnie
aux doigts ténébreux
dans l'ordre des nuits
C'est bien trop long
les pages s'occupent d'une fin
l'indifférent
parfum humide
de tes maux tressés
sur la mémoire du jour
de l'insomnie
aux doigts ténébreux
dans l'ordre des nuits
C'est bien trop long
les pages s'occupent d'une fin
l'indifférent
parfum humide
de tes maux tressés
sur la mémoire du jour
J'ai envie du cri de tes rides
de toi
immortels
restons encore irréels
et
disparaissons
Glacés
par vent
de nos récits
sombrons page par page
par vent
de nos récits
sombrons page par page
Pendus
© .ds.
.
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