mercredi 27 août 2008

Plante verte.

Après de multiples difficultés, j'y suis dans l'enfer, l'insoutenable légèreté de l'être, l'instant qui marque à tout jamais, le moment où odeur est toi, où toi tu es odeur, transpiration, crachats, mélange de slurps des curistes, moiteur de la mousson ou ardeur des amours d'été dans l'électricité de l'Amérique du Sud, même dans tout autre endroit. L'important est cette ardeur, odeur, moiteur, chaleur, sueur des uns, des autres. Difficile de pouvoir dire qui est qui devant telle activité.

La vie m'entraîne dans un état de léthargie ou, "plante verte". Parfois, il fait chaud dans mon moi, parfois, il fait froid.

Je n'ai pas de choix, je joue du trombone à coulisse. Pour certains, je suis, pour d'autres je ne suis déjà.

Ne pense pas à eux, égoïste, dis-je, je ne veux rien voir, ni entendre, juste te toucher pour t'emporter avec moi. Laisser aux autres la réalité, la fatalité et la vie...

Ce fut le temps d'un frère, mais, voilà qu'il s'envoit dans la baie des Anges, qu'il n'est pas la complainte du cheval blanc, ni même qu'il avait du courage. Il ira au gré du temps ou du vent.
© .ds.

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